Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du SYNERPA, s'insurge contre les propos tenus par Pascal Champvert, président de l'Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA).
- Il est inacceptable de dire que 9 maisons de retraite sur 10 ne sont pas en mesure de bien s'occuper de leurs résidents - c'est une offense faite à toutes les équipes et à tous ceux qui
- œuvrent au développement des établissements et de nouveaux services.
- Il est inacceptable de dire que la situation s'est dégradée depuis 20 ans - alors que le secteur du grand-âge en France s'est professionnalisé, avec des normes et des contrôles drastiques,
- et qu'il est devenu l'un des meilleurs au monde.
- Il est irresponsable de penser qu'il incombe aux seuls pouvoirs publics de trouver des crédits et des solutions - alors qu'il faut travailler et continuer à avancer ensemble.
- Il est absurde, scandaleux de dire que « l'Etat interdit d'embaucher » - le secteur privé, soit un peu plus d'un cinquième des maisons de retraites, propose à lui seul 8 000 offres d'emploi.
Le SYNERPA déplore de tels propos, qui discréditent un secteur entier et ruinent les efforts de tous ceux qui y travaillent.
Il y a encore et il y aura toujours des progrès à réaliser.
S'occuper du nombre grandissant de nos aînés est un des enjeux majeurs de notre société.
Le SYNERPA y travaille au quotidien, en concertation avec les pouvoirs publics.
Les avancées réalisées dont on ne parle pas :
· Avec la médicalisation, le secteur a connu un formidable bon en avant qualitatif depuis 10 ans.
· En 2011 : 61 personnels pour 100 résidents.
· En 2013 : près de 13 000 recrutements.
· Evaluation des établissements tous les 5-7 ans, qui conditionne leur droit à rester ouvert.
· Inspections régulières par les ARS, les CG, les services vétérinaires, la DGCCRF... et la possibilité de fermeture administrative pour les établissements maltraitants.
· Des objectifs d'amélioration de la qualité définis tous les 5 ans avec l'Etat.
· Recrutements : 80% en CDI à temps plein. 15% des salariés recrutés ont plus de 50 ans.
· 90 millions d'euros en formation professionnelle, 30 millions d'euros sur l'apprentissage.
· 1500 conventions de stage, 1200 contrats en alternance, plus de 400 emplois d'avenir.
· Une démarche de prévention des risques professionnels, des objectifs revus régulièrement.
· Convention collective, grille de classification des salaires, révision régulière des coefficients, avenants salariaux chaque année, pourcentage d'ancienneté.